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Pourquoi ai-je cette impression que la plupart des adultes sont blasés, ont de moins en moins de plaisirs dans la vie, ont l'air de tout trouver fade, et sont jamais satisfaits de rien ?

j'allais dire parce que c'est un peu vrai...

quand t'es jeune, t'as des tas de rêves et tout ça, et pis si tu les réalises pas, je me dis que quand tu deviens adulte, tu deviens blasé quelque part.
blasé parce que tu fais et que te plait pas, etc.

mais bon, laissons des adultes répondre

C'est drôle .. je me batytasi avantr hier à un diner contre des adultes (tres tres) qui disaient .. ça des jeunes.

"ils ont tout, ils n'ont plus d'envie, de désir, de projet etc .. c'étai tmieux avant etc "

Je ne crois pas que ce soit un pb adulte/jeunes masi un problème d'état d'esprit.

l y a ici pas mal d'adultes .. voire de tres adultes ... qui ne me semblent pas manquer de projets et qui me semblent peu blasés

au suivant !

Oui oui, tout à fait, et c'est pourquoi je pose la question ici !
Peut-être qu'il y a une explication ...

Pour moi, Padpad a raison.

Moi la première, jusque y a pas très longtemps je me disais la même chose du style : " Si c'est ça être adulte, j'aurais mieux fais de ne pas grandir " ... Tu vois, je voyais les gens blasés et soulés de leur vie "de grands". Mais tu vois, je m'apperçois qu'autour de moi j'ai des amis qui ne savent plus comment faire pour motiver leur petits frères ou leurs petites soeurs parce que celui-ci ou celle-là a stoppé les cours, et ne veut plus rien faire, n'est motivé par rien, ne veut rien, se fiche de tout, n'espère rien. Bref, des jeunes blasés et fachés. C'est clair que c'est difficile pour tout le monde, mais je pense qu'il s'agit en effet de tempérament, certains vont plus se laisser aller à se plaindre et à surtout pas se bouger alors que d'autres vont toujours se bouger les fesses pour que ça change, et vont, à leur niveau, apporter un peu plus de joie ou de plaisir autour d'eux.

je confirme pour les petits frères/soeurs...

à l'adolescence, faut bien avouer qu'on passe tous plus ou moins par là ... mais là, je parle du décalage, que je ressens, entre ma génération, les "adulescentes" (mon dieu que j'aime pas ce mot), un peu dans une période charnière, et les adultes, le monde du travail, les parents, tout ça quoi.

« Pourquoi ai-je cette impression que la plupart des adultes sont blasés, ont de moins en moins de plaisirs dans la vie, ont l'air de tout trouver fade, et sont jamais satisfaits de rien ? »

Pas facile ta question ! Je vais faire une tentative :
Jusque vers 1995-2000, l’évolution des comportements, des vêtements, des attitudes, des façons de s’exprimer, etc. s’est faite de manière progressive, chacun trouvant le temps d’adaptation qui lui convenait, tout en restant « dans le coup ».
Après, c’est un peu le chaos ! On en prend plein la tête à une vitesse déconcertante et le tri qu’on en fait est naturellement plus sélectif qu’à 20 ans.
La ou les professions exercées peuvent aussi être déterminantes dans les attitudes que tu décris, probablement avec raison, dans beaucoup de cas.
Je n'avais pas lu les derniers posts avant cette réponse. Mais ce phénomème de vitesse dépasse peut-être aussi les très jeunes?

+1 avec les deux. En d'autres termes, et avec une formulation triviale : "bouges ton c... et n'attends pas que ça vienne des autres". Et c'est valable pour tous les âges :
- pour "l'ancien" qui n'arrête pas de dire "de mon temps", qui ne comprends pas et n'accepte pas ce qui lui arrive et surtout... attends qu'on le sorte de là (en général, ceux là, ça les prend dès le primaire...)
- le "d'jeun" qui dit "je suis une génération sacrifiée" (coucou ! il y a 20 ans, on le disait déjà), "ON" doit me sortir de là

Le bonheur ne vient pas QUE des autres... Encore faut-il savoir définir ce qu'est "son" bonheur... C'est peut-être la première étape qui permettrait à chacun de savoir ensuite ce qui est nécessaire pour y arriver (et... si c'est réaliste).

Non mais d'accord ... mais qu'est ce qui fait que certains adultes, ne retirent plus les mêmes plaisirs et le même intérêt de ce qui, autrefois, les faisaient vibrer, par exemple ?

pour uen que j'ai bien connue, un jour elle a dit "j'ai beaucoup vécu ( elel avait 20 ans), j'ai aussi bcp souffert, j'ai eu des momenst hauts et bas et maintenant je ne veux plus affronter les déchirements, alors je me range des voitures et je "fasi une fin".)

ben moi, ce jour là, je me susi faché tout rouge et lui ai dit .. masi t'es morte là ?

je la vois toujours de temsp à autre, 25 ans plus tard .. et je constate que je en m'étais pas trompé

Pour Méli

Peut-être parce qu'ils sont devenus parents et que c'est une responsabilité écrasante et un soucis permanent.

Je te dis ça parce que :
- je n'ai pas d'enfants
- qu'il y a un réel décalage entre nos amis parents et nous (mon couple) à cause de ça
- que les "gamins" adorent venir chez nous parce qu'il paraît que c'est un peu "déjanté" ici
- et que quand ils nous disent que c'est plus sympa chez nous que chez leurs parents, nous leur disons "STOP" et expliquons pourquoi...

Rassures-toi, nos amis parents, ils viennent de temps en temps à la maison, avant de craquer, pour se reprendre un coup de "ouf"... mais en cachette de leurs gosses.

Ah oui ... je comprends un peu mieux, du coup ...
En tout cas, j'adore ce genre de discussion

J'ai trouvé un nouveau slogan

votre mère ne vous convient plus .. viendez sur SP on vous en trouvera une mieux

Je confirme pour les gosses.

J'aime mes filles de tout mon coeur, de toutes mes forces et toute mon énergie, mais je ne me lâche pas, évidemment, quand elles sont là, je ne suis donc plus vraiment moi entièrement, je suis moi mais "juste" la maman alors que bien souvent la femme que je suis bouillonne et n'a qu'une envie : celle de faire comme elle aimerait faire, comme elle a envie de faire, elle.

Il faut garder cette part de nous-même, ne pas la perdre, et là ou je rejoint Ergo, c'est quand elle explique que la responsabilité des parents est "écrasante" et certains y perdent leurs propres identités, leurs joie de vivre parce qu'ils sont devenus des parents et c'est tout (même si c'est énorme, n'empêche il manque une part,et pas des moindres, d'eux-même)

J'pense que la solution c'est de souvent savoir confier les p'tits aux grands parents ou familles ou amis et aller se lâcher, se retrouver VRAIMENT soi-même....


Sinon Padpad t'as eu raison de lui dire ça à ton amie. Rien de pire que les gens qui ne veulent plus vibrer, ni ressentir leurs émotions, qui ont peur de vivre soudain.